Cette fiche d’information est destinée à vous fournir une information claire et compréhensible concernant cette intervention chirurgicale.
Elle mentionne un certain nombre de risques. Cette énumération n'est pas exhaustive, mais en donne les plus graves et les plus fréquents. Elle n'est pas faite pour vous effrayer, mais pour vous informer.
Cette fiche d’information ne remplace pas la consultation avec le chirurgien.
N’hésitez pas à poser les questions qui vous sembleront utiles si des précisions vous semblent nécessaires.
La réalisation d'une greffe osseuse pré-implantaire est une intervention visant à rétablir un volume osseux suffisant pour la mise en place d'implants sur un ou plusieurs secteurs des mâchoires.
Le prélèvement osseux est effectué par voie endobuccale (pas de cicatrice cutanée) sur la portion osseuse située sous les incisives mandibulaires.
Au niveau de la zone greffée, les cicatrices sont intra-buccales.
Cette intervention n'est pas prise en charge par l'Assurance Maladie. L'ensemble des frais inhérents à ce traitement sont à votre charge. Aucun arrêt de travail ne pourra vous être délivré pour ce type d'intervention.
Votre chirurgien vous remettra un devis (cf. Combien ?) et vous aurez un délai minimum de 15 jours de réflexion avant de donner votre accord pour l'intervention.
L'intoxication tabagique retarde la cicatrisation et augmente les risques infectieux.
Elles sont indispensables. Elles sont prévues à J7, J21 et 3 mois post-opératoires environ et les rendez-vous seront donnés à votre sortie.
Tout acte médical, diagnostique ou thérapeutique, même conduit dans les conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et à la réglementation en vigueur, expose à un risque de complication. La réalisation d'une greffe osseuse étant un acte chirurgical, elle comporte des risques.
Elle est exceptionnelle. Sa survenue implique alors une intervention sous anesthésie générale et la réalisation d'une ostéosynthèse à l'aide de vis et de plaque au niveau de la fracture (Cf. Fracture de mandibule). Cette ostéosynthèse peut être complétée si nécessaire par une immobilisation des mâchoires (blocage maxillo-mandibulaire) pendant une durée de 10 à 21 jours (Cf. Blocage).
Au niveau mandibulaire, le nerf alvéolaire inférieur chemine dans l'os (Cf. Anatomie). Lors de l'intervention, le nerf peut être distendu et entraîner une diminution de la sensibilité de l'hémi-lèvre inférieure et de la moitié du menton du même côté. Cette diminution de sensibilité est généralement réversible dans un délai variable (de 3 à 18 mois). Le cas extrême, rarissime, correspond à une section totale du nerf et entraîne une anesthésie totale et définitive de la moitié de la lèvre inférieure et du menton.
La surinfection du site de prélèvement est très rare. Un traitement antibiotique adapté est en général suffisant. La présence d'un abcès, exceptionnelle, peut justifier une reprise chirurgicale sous anesthésie locale ou générale.
Un léger saignement au niveau du prélèvement du greffon est habituel. Il se tarit spontanément en 48h en moyenne. Un exceptionnel hématome peut justifier une reprise chirurgicale sous anesthésie locale ou générale.
C'est le risque le plus important, survenant habituellement après la deuxième semaine post-opératoire. Elle peut être traitée par des antibiotiques mais le capital osseux résiduel est souvent diminué.
Certains cas peuvent justifier d'une réintervention pour enlever tout ou une partie du greffon. L'intoxication tabagique majore grandement ce risque.
Le greffon peut ne pas prendre ou prendre partiellement (ce qui n'est pas un rejet). Il en résulte une quantité osseuse résiduelle qui peut s'avérer insuffisante pour l'objectif requis et nécessiter une nouvelle greffe.
Au niveau mandibulaire, le nerf alvéolaire inférieur chemine dans l'os (Cf. Anatomie). Lors de l'intervention, le nerf peut être distendu et entraîner une diminution de la sensibilité de l'hémi-lèvre inférieure et de la moitié du menton du même côté. Cette diminution de sensibilité est généralement réversible dans un délai variable (de 3 à 18 mois). Le cas extrême, rarissime, correspond à une section totale du nerf et entraîne une anesthésie totale et définitive de la moitié de la lèvre inférieure et du menton.
Au niveau maxillaire, le nerf sous-orbitaire peut également être distendu et entraîner, de manière transitoire et réversible en quelques semaines ou quelques mois, une diminution de la sensibilité de la région de la lèvre supérieure.